vendredi 30 janvier 2009

Méditation sur la souffrance


Sous l'illusion de concepts aussi vains que le racisme ou le nationalisme, certains, sans être à priori des criminels, commettent des actes d'une grande violence ou d'une grande cruauté.


Dalaï Lama

lundi 19 janvier 2009

Extrait de : Lettre aux thérapeutes

Tout est pur à la Source, nulle part ailleurs disait Maître Eckart ; avec Jean Yves Leloup nous nous rapprochons de la Source : faisons silence et écoutons sa musique.

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Le clair silence du corps qu'on appelle la tranquilité peut aider parfois à entrer dans ce clair silence du coeur qu'on appelle la compassion. Le coeur qui aussi a ses agitations, ses bruits, ses rumeurs, ses rancoeurs, ses jugements, ses peurs surtout ; tout ce qui fait noeud et obstacle à la simple circulation de la Vie qui à ce niveau d'être s'appelle la générosité, la confiance, le respect et encore l'amour.

Par les temps qui courent on peut s'étonner qu'il existe encore dans l'homme de la bonté, autrefois on appelait la Bonté, avec la Beauté et la Vérité, un "Transcendental" ; il n'y a rien pourtant de plus immanent, de plus intime ; mais cette bonté est sans doute "la preuve" ou "l'épreuve" de ce qui en nous, nous dépasse.
Tu l'as sans doute remarqué la bonté est cette qualité qui émane d'un coeur silencieux qui a cessé de juger, de condamner, d'exiger, de commander, qui a cessé surtout de se plaindre et d'accuser. La compassion c'est notre véritable nature qui se révèle au coeur, quand celui-ci n'est plus dans l'attente ou dans la peur.
"Quand je suis heureux, puisse mon mérite se répandre sur autrui, puisse sa bénédiction emplir le ciel, quand je suis malheureux, puissent toutes les souffrances de tous les êtres être miennes ! Puisse l'océan de souffrances se dessécher" disait le 1er Jamgön Kongtrui.

Le clair silence du coeur, est-il proportionnel à son ouverture, à sa non clôture, au "non enfermement sur soi" ? Il est néammoins difficile de dire à quelqu'un comme le faisait Dilgo Khyenstsé : "Toutes vos difficultés viennent de ce que vous ne prenez guère en considération l'intérêt d'autrui. Quoique vous fassiez, regardez constamment dans le miroir de votre esprit et vérifiez si vous agissez pour vous-même ou pour les autres".
C'est presque mot pour mot ce que disait Soeur Emmanuelle avant de mourir, ajoutant que "nous sommes malheureux par manque d'intérêt pour les autres"
La compassion c'est le signe d'un coeur en bonne santé et en harmonie avec tout ce qui l'entoure ; que ceci ou cela soit agréable ou désagréable tout est le bienvenu dans un coeur dont le seul souci est d'être "bon" ou d'être "don" comme le soleil qui donne sa clarté à l'or comme à l'ordure.

Etre bon c'est se souvenir que la source de la patience en nous n'est jamais loin, et que la source a soif d'être bue et de nous rendre capable de dons là où nous pensions ne jamais avoir assez d'eau.
"Nous ne devons pas oublier que dans l'être humain le plus perverti et le plus cruel, tant qu'il est un être humain, existe une petite graine d'amour et de compassion qui fera de lui, un jour, un bouddha" Dalaï Lama
J'ajouterais que dans l'être humain le plus malheureux, existe une petite graine de compassion, qui, s'il la donne, lui fera oublier son malheur. Le Thérapeute "veille au grain", il ne tire pas sur la graine, il lui rappelle sa capacité de croissance, sa bonté essentielle. Ce clair silence du coeur qu'on appelle compassion (sans laquelle on ne peut pas faire de musique ensemble), n'est-il pas dépendant du clair silence de l'esprit qu'on appelle l'Eveil.

Est-ce par le calme du corps ou par le calme de l'esprit qu'il faut commencer ? Je crois que cela dépend de chacun, en tout cas le calme de l'un ne va pas sans l'autre.
Lorsque le souffle est tranquille, le mental et l'affectivité se détendent. Lorsque le mental est calme et silencieux, l'affectivité et le corps s'en trouvent mieux - ce sont des évidence ! ............

Même s'il est clair que la source de la majorité de nos "maux" soit dans le mental, il n'est pas évident pour beaucoup que le clair silence de l'esprit, c'est à dire, un état de non pensées, de "non-saisie" par le mental d'objets internes ou externes, un état de contemplation, soit la source de notre salut et de notre éveil.
Qu'est-ce que la contemplation ? De nouveau il s'agit d'un état d'ouverture, de réceptivité à ce qui est, sans fixation particulière sur telle ou telle "chose", c'est voir toutes choses dans le jour (dies), dans la lumière. La Lumière ou "l'Espace" qui est le Temple (contempler c'est entrer et êre dans le templum - le Temple).

Considérer notre esprit comme un ciel sans nuages qui contient et accepte tout : présence et absence, être et non être, bonheur et malheur, bien et mal, tous ces concepts et ces oppositions sont abandonnés, on laisse reposer son esprit dans un état d'accueil simple, bon , sans souci : "ce qui est, est, ce qui n'est pas, n'est pas". Tout ce qu'on dit de plus c'est du mental, des projections, c'est du mensonge, du bruit sur le clair silence de "ce qui est ainsi"..... Et mes mots en cet instant, que sont-ils sur la page blanche ? Du bruit ?De la musique ? Qui sait ?
Tout n'est-il pas écho du clair silence ?
Alors accorde quelques compassions à mes bruits qui tentent de s'harmoniser aux tiens......
Tu peux les laisser avec les autres pensées, comme les remous sensés ou insensés d'une source....ils s'effaceront naturellement eux-mêmes.

Jean Yves Leloup

dimanche 18 janvier 2009

Méditation sur la maladie

Shântideva disait : "s'il y a un remède, à quoi bon s'inquiéter, contentez-vous de l'appliquer. S'il n'y a pas de remède, à quoi sert l'inquiètude ? Elle ne fait qu'aggraver la douleur".

lundi 12 janvier 2009

Méditation sur la peur

Si vous êtes angoissé parce que vous n'avez aucune confiance en vous et pensez que rien de ce que vous faites ne réussira, réfléchissez un peu.
Le problème vient de votre façon de penser, non d'une incapacité réelle.

Dalaï Lama

dimanche 11 janvier 2009

Méditation sur la peur


Quand je rencontre une personne, le fait qu'il s'agisse d'un grand homme, d'un mendiant ou d'une personne ordinaire n'a aucune importance pour moi. Le plus important est de sourire et de montrer un visage ouvert et humain.
Dalaï Lama

jeudi 18 décembre 2008

Vis ta vie...



Aime, comme si tu n'avais jamais été blessé...

Travaille, comme si tu n'avais pas besoin d'argent...

Danse, comme si personne ne te regardait...
Chante, comme si personne ne t'entendait...
Fais les choses que tu aimes et qui te font plaisir...
Vis vomme si tu étais au paradis...
Prends soin de tes amis...
Apprécie l'instant, et vois le côté positif dans chaque situation...
Ne baisse pas les bras si parfois tout ne se passe pas comme il faudrait...

LES VRAIS VAINQUEURS SONT CEUX QUI SE BATTENT ET N'ABANDONNENT JAMAIS!

mardi 9 décembre 2008

L'ego, le don du pouvoir


Il y a quelque temps, j'ai rencontré une personne qui pratique la guérison spirituelle depuis vingt ans : elle est atteinte d'un cancer et ne peut se soigner.


POURQUOI ? Parce que l'égo a pris le dessus. Le Créateur vous donne cette sensibilité de pouvoir guérir les autres, mais attention, ne laissez pas votre égo s'y impliquer. Parce qu'alors, qu'arrive-t-il ? Vous vous prenez pour Jésus ou Dieu. Et dans ce cas, vous n'êtes qu'une personne complètement stupide, qui n'a absolument pas compris l'enseignement du Créateur.


Vous guérissez cinq cents, mille personnes et un jour, la maladie arrive, vous ne pouvez plus vous soigner et vous prenez peur, vous ne savez plus à quel saint vous vouer. J'ai parlé à cet homme de mort, de guerre, de souffrance humaine causée par les humains, par l'égo des hommes. Je lui ai dit : "Vous acceptez la vie, vous devez accepter la mort. Vous êtes guérisseur, vous devez savoir ce qu'est la mort et vous y préparer." Il faut comprendre que l'homme est à cinquante pour cent responsable de ses maladies et qu'il possède donc en lui, cinquante pour cent du moyen de guérir ses maladies.

La volonté de vivre est dans votre esprit et vous pouvez surmonter votre maladie avec la force de la prière.

Si vous utilisez une plante, vous avez soixante -dix pour cent du traitement, et cela représente bien davante que n'importe quel médicament.

La prière et la compréhension de la plante vous aideront. Prenez n'importe quelle plante, priez avec elle, utilisez-la, elle vous aidera à être meilleur et vous pourrez guérir votre maladie. Mais n'allez pas raconter que telle ou telle plante a guéri votre cancer. Ne courrez pas au département de la recherche pour le cancer en pensant que l'on va vous donner beaucoup d'argent pour cette découverte. La plante sera analysée, et l'on n'y trouvera rien.


La guérison est dans la compréhension de vous-mêmes et de toutes les choses. Maintenant, cette personne retourne à ses guérisons. Elle accepte son cancer, elle a les moyens de guérir, et c'est bien, car en le guérissant, elle aide les autres.


Archie Fire Lame Deer

Homme médecine Lakota

jeudi 4 décembre 2008

LIBERTE


"...Rendez-moi ma liberté - liberté de voyager, liberté de m'arrêter, liberté de travailler, liberté de faire du commerce là où je le choisis, liberté de suivre la religion de mes pères, liberté de penser et d'agir pour moi-même - et j'obéirai à chaque loi ou je me soumettrai au châtiment.


Nos pères nous ont transmis de nombreuses lois, qu'ils avaient apprises eux-mêmes de leurs pères. Elles disaient de traiter les hommes comme ils nous traitent, que nous ne devions jamais rompre un accord les premiers, que c'était une honte de dire des mensonges, que seule la vérité devait être dite."




Extrait du discours que prononça le 14 janvier 1879 devant le Congrès, le Chef Joseph (1840 - 1904), un des Chefs de la tribu des Nez-Perçés.




P.S. : Ne trouvez-vous pas celà d'actualité?


La maladie a de multiples causes, la guérison fait appel à de multiples thérapies.


La médecine conventionnelle ne guérit pas tout, les sciences énergétiques non plus.







Le malade doit se donner toutes les chances, toutes les opportunités de guérison ; pour cela, il doit faire appel en premier lieu aux traitements médicaux mais il peut également s'adresser aux médecines "douces", aux techniques de réharmonisation énergétique (telle que le reiki), au réajustement de son mode de vie, au réajustement de ses pensées, de ses émotions.



L'humain est un tout complexe, fait de multiples données qui parfois se dérèglent, se nécrosent. Nous avons à développer l'intelligence intuitive de notre Etre : de son fonctionnement. Apprendre à ressentir les dérèglements de nos organes, de nos énergies afin de les traiter au plus vite. Etre à l'écoute de soi pour, comme un chef d'orchestre, corriger toute fausse note avant que son effet destructeur résonne sur l'ensemble et détruise son harmonie.

Le facteur principal du risque de maladie est notre faculté à détourner le bon usages des choses, l'usage juste, pour une jouissance immédiate, irraisonnée, égoïste.

Voici les principales "passions" qui nous animent et nous conduisent tout droit vers la souffrance et la maladie. (d'après les travaux de Suzanne GIUSEPPI)

- la gourmandise : qui peut devenir boulimie, qui me pousse à rendre l'autre esclave afin de satisfaire mon désir de posséder des biens (matériels, alimentaires, spirituels)

- la luxure : qui me conduit à la pornographie, à faire de l'autre un objet soumis à mes fantasmes

- l'avarice, la cupidité : qui me conduit à posséder toujours plus (matériels, connaissances, acquisitions personnelles,...)

- l'orgueil : qui va me permettre d'écraser l'autre de ma supériorité, de me fermer à l'autre et de m'enfermer en moi-même

- l'amour de soi, la vanité : qui va me rendre sourd et aveugle à ce qui n'est pas moi et qui peut me conduire à l'amour du pouvoir et de la domination

- la colère : passion destructrice qui dévaste l'âme, corromp le corps et perturbe l'usage de la raison


Femme étoile
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